Après les yôkai, les beautés japonaises, le bestiaire japonais, le nouveau livre de Brigitte Koyama-Richard nous invite à découvrir les estampes japonaises du 20ème siècle.
Communiqué de presse
Tout un pan éblouissant de l’art japonais à découvrir : le mouvement du Shin hanga (1912-1950), alliance réussie de tradition et de modernité...
Les grands maîtres de l’estampe ukiyo-e, dont Hokusai, Utamaro, Hiroshige, n’étaient plus de ce monde lorsque leurs œuvres connurent un succès phénoménal en Occident à la fin du XIXe siècle. À l’orée du siècle suivant, les derniers peintres de l’ukiyo-e, concurrencés par la photographie, la lithographie et d’autres formes de gravures se tournèrent peu à peu vers la peinture et l’illustration.
Fort heureusement l’éditeur et commerçant avisé Watanabe Shôzaburô qui appréciait plus que tout les estampes décida de leur donner une seconde vie. Outre de remarquables reproductions d’estampes ukiyo-e, il eut l’idée de créer un nouveau style d’estampes xylographiques à l’aide de jeunes peintres.
Ce mouvement porta dès lors le nom de Shin hanga, « Nouvelles estampes ». D’autres éditeurs y participèrent ensuite et rivalisèrent de prouesses techniques tant au niveau de la gravure que de l’impression pour en faire de magnifiques créations artistiques d’une grande originalité. Cet ouvrage propose de remonter le temps jusqu’à la création de ces nouvelles estampes Shin hanga qui virent le jour dans les années 1910 jusqu’à la fin de ce mouvement dans les années 1950. De nombreux artistes y participèrent. Un choix s’imposait et ce sont les principaux maîtres de ce mouvement qui seront ici évoqués à travers leurs œuvres, mais aussi les écrits qu’ils ont laissés.
Brigitte Koyama-Richard est professeur à l’université Musashi à Tôkyô où elle enseigne la littérature comparée et l’histoire de l’art. Elle a publié de nombreux ouvrages sur le Japon et notamment Mille Ans de Manga (2007), L’Animation japonaise du rouleau peint aux Pokemon (2010), Les Estampes japonaises (2014), Jeux d’estampes (2015), Beautés japonaises (2016), Yôkai, fantastique art japonais (2017), Le Japon à Paris (2018), Histoire d’une souris qui a réussi dans la vie (2018), Animaux dans la peinture japonaise (2020).
Informations techniques
Format 24 x 34 cm, relié cartonné, couverture plein
papier, 332 pages, 300 illustrations. Prix de vente 49€
Sommaire
INTRODUCTION
KOBAYASHI KIYOCHIKA, LE MAGICIEN DE LA LUMIERE
L’ESTAMPE CREATIVE SÔSAKU HANGA
La revue Hôsun
Ishii Hakutei
Yamamoto Kanae
PEINTURE ET ILLUSTRATION
Illustrations de journaux, de revues et de livres
Kaburaki Kiyokata
Komura Settai
WATANABE SHÔZABURÔ,
L’EDITEUR A L’ORIGINE DU SHIN HANGA
BEAUTE FEMININES
La représentation de la femme
Hashiguchi Goyô
Itô Shinsui
Ishikawa Toraji
Torii Kotondo
Kobayakawa Kiyoshi
Kitano Tsunetomi
Takehisa Yumeji
THEÂTRE KABUKI
Portraits d’acteurs
Yamamura Kôka (Toyonari)
Natori Shunsen
PAYSAGES
Les peintres du Shin hanga et le paysage
Takahashi Hiroaki Shôtei
Yoshida Hiroshi
Kawase Hasui
Tsuchiya Kôitsu
LES ARTISTES ETRANGERS DU SHIN HANGA
Échanges artistiques
Helen Hyde
Bertha Lum
Emil Orlik
Elizabeth Keith
Charles William Bartlett
Noël Nouët
Paul Jacoulet
KASAMATSU SHIRÔ,
LE DERNIER MAÎTRE DU SHIN HANGA
La fabrication des estampes Shin hanga expliquée par Kawase Hasui
Entretien avec Watanabe Shôichirô