Projets soutenus par la Fondation

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Chantiers poétiques in progress

Association Kachashi - Philippe Chéhère

Tôkyô, Yamagata et Kyôto - Avril à juillet 2010

Le projet Chantiers poétiques in progress est une tentative d’exploration chorégraphique sensorielle, de l’espace et de l’histoire, du patrimoine du Japon, qui se situe dansla continuité de la recherche artistique menée par le chorégraphe Philippe Chéhère depuis 2004. Une première expérience au Japon, intitulée La Danse des grues, (croisement artistique entre la danse butô et la maladie la chorée de Huntington) avait déjà été soutenue par la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa.

D’avril à juillet 2010, un nouvel échange culturel interdisciplinaire franco-japonais a pu avoir lieu au Japon. L’idée était, cette fois, de sortir de l’hôpital pour explorer d’autres espaces en cherchant à créer des croisements inédits d’un lieu, d’un temps, d’un patrimoine à un autre. En proposant des déambulations insolites et poétiques, différentes possibilités d’interagir avec la danse sur la structure d’un lieu ont été expérimentées. Le projet de Philippe Chéhèrea réuni sur un même plan des personnes qui pensent le corps et l’espace de multiples façons, en organisant des ateliers de travail et de recherche avec des plasticiens, des étudiants en architecture et arts plastique, des paysagistes, des danseurs de tous styles et des personnes malades.

Le projet s’est déroulé sur plusieurs lieux :

  • A l’Université d’art et de design de Yamagata (T.U.A.D) où, avec l’intervention de Shigeya Mori des croisements entre des performances in situ et la danse-théâtre (kyogen, buto danse traditionnelle…) ont pu être expérimentées. Des conférences dansées avec l’artiste plasticien Tatsuo Miyajima et ses étudiants ont également eu lieu.
  • Au Mot-Museum de Tokyo, et au Morishita Dance Studio, où se sont rencontrés des danseurs de tous styles, tels que le chorégraphe Kakuya Ohashi et le danseur Yukio Waguri, pour danser dans un musée pendant toute une journée avec des personnes malades et des étudiants en art. Autours du Faune de Nijinsky dans la version de Hijikata, se posait la question de la transmission d’un geste, d’un répertoire, dans un musée, à des personnes malades, des visiteurs du musée…
  • A Kyôto, où ont été organisés des ateliers de danse avec Toru Iwashita et sa femme et des personnes malades.

En plus du soutien de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa, ce projet a été aidé par l’Université d’art et de design de Yamagata (T.U.A.D), la Japan Huntington Disease Network, le Mot Museum Tokyo et l’Hôpital Universitaire de Tokyo 

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Fondation franco-Japonaise Sasakawa

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