「Plus proche d’une famille de danse-théâtre où l’on retrouve au coude à coude James Thierrée, Alain Platel, Aurélien Bory et Denis Podalydès, Kaori Ito (...) a imposé une page spectaculaire, humaniste et émotionnelle, dédiée à son père et à leur relation」
Rosita Boisseau - Le Monde
En 2015, la Fondation a soutenu la création du spectacle Je danse parce que je me méfie des mots de la danseuse et chorégraphe japonaise Kaori Ito. Aujourd’hui, en 2022, le spectacle tourne toujours. Pour ne pas le manquer, rendez-vous les:
3 & 4 mai: La Scala PARIS (75)
6 mai : Théâtre Benno Besson YVERDON-LES-BAINS (Suisse)
10 & 11 mai: Fontenay en scènes FONTENAY-SOUS-BOIS (94)
14 mai: Théâtre du Crochetan MONTHEY (Suisse)
24 mai: Théâtre des Bergeries NOISY-LE-SEC (93)
9 juin: CCNT TOURS (37) Festival Tours d’Horizons
Kaori Ito est installée en France depuis de nombreuses années, elle a su s’imposer sur les scènes du monde entier par son expressivité corporelle intense.
Ce spectacle est la mise en scène d’un dialogue entre un père – Hiroshi Ito, sculpteur – et sa fille expatriée, séparés l’un de l’autre, par les kilomètres et la culture. Car Kaori Ito a beau être japonaise, elle vit désormais en France, se produit dans le monde entier et pratique un art, la danse, qu’elle a appris dans sa forme classique dès l’âge de 5 ans.
Comment faire de cette séparation spatiale, culturelle, personnelle, un geste artistique qui, par delà les différences interpelle chacun d’entre nous ? Voilà ce qui a su retenir notre attention.
Je danse parce que je me méfie des mots a eu beaucoup de succès puisqu’il a été donné sur une quinzaine de scènes, en France et en Suisse.
Kaori Ito
Danseuse et chorégraphe
Kaori Ito a étudié le ballet au Japon avant de partir à New-York et d’entamer une carrière internationale. En 2003, elle tient le premier rôle d’Iris de Philippe Découflé puis travaille avec Véronique Cave avant d’intégrer le Ballet Prlojocaj…
Elle a créé de nombreux spectacles parmi lesquels Noctiluque (2008) Solos (2009 et 2012), Island of no memories (2010) 1er prix du concours (Re)connaissance, sélectionné pour le programme Modul-Dance du réseau EDN. Après Out of Context, avec Alain Paltel, elle crée Asobi, produit par Les Ballets C de la B, puis, en 2014, La religieuse à la fraise avec Olivier Martin Salvan au Festival d’Avignon.
Également vidéaste (Carbon Monoxide-2004, The sea is calm-2006, Niccolini-2008 avec James Thierrée, Damien Jalet et Niklas Ek) et peintre, elle collabore régulièrement au théâtre avec, notamment, Edouard Baer et Denis Podalydès, Emmanuel Bourdieu pour la Comédie Française.
En 2015, elle crée Je danse parce que je me méfie des mots, reçoit le prix Nouveau talent chorégraphie de la SACD et est nommée chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Kaori joue avec Alejandro Jodorowsky dans Poesía sin fin, sorti pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 2016, et dans Ouvert la nuit d’Édouard Baer.
En 2017, elle conçoit pour le festival Antigel à Genève Embrase-Moi, une performance sur l’amour avec son compagnon Théo Touvet. En 2018, elle créé un nouveau solo, Robot, l’amour éternel.
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