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defaut 1. Yoko – couverture

Soutien au film 「Yoko de Montmartre」 un film de Franck Priot

produit par Ghosts city films

Yoko de Montmartre
Documentaire écrit par Franck Priot, avec la collaboration d’Hiromi Kimura, réalisé par Joël Farges (52’ -90’). Produit par Franck Priot.

Yoko de Montmartre ressuscite l’itinéraire aussi incroyable qu’oublié de la Japonaise Yoko Tani qui fut dans les années 50 et 60 la première star d’origine asiatique du cinéma français et européen. Danseuse, actrice au cinéma et sur scène, fille d’une féministe japonaise morte très jeune, Yoko a introduit et inventé en France une nouveau type de beauté féminine, de glamour : l’Asiatique.

En développement. Soutenu par : CNC -Images de la Diversité (aide à l’Ecriture, puis aide au Développement), la Région Occitanie (aide au Développement) et la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa.

Synopsis : Arrivée à Paris à 22 ans en 1950 pour échapper au mariage, à la pression sociale face à sa liberté de comportement, et peut être la mafia japonaise, cette rescapée des bombardements de Tokyo y devint danseuse et actrice. Elle réussit à être la première Asiatique à séduire sur le grand écran des héros occidentaux, dans des histoires d’amour interraciales transgressant les conventions de l’époque, s’imposant à Cannes en 1960 avec Les Dents du Diable de Nicholas Ray. Dès lors sa carrière est lancée et elle tourne une cinquantaine de films et séries. Yoko séduisait les Occidentaux par son style et sa beauté, qu’ella a d’abord dévoilée au Crazy Horse, et fit basculer l’Europe du «péril jaune» vers la «Yellow Fever», élargissant ainsi les codes du glamour…

Le parcours insensé et oublié de cette « Joséphine Baker asiatique » fut aussi l’éclatante revanche posthume d’une mère féministe au destin tragique dans le Japon en guerre. Car comme nos recherches pour ce documentaire l’ont découvert, la mère de Yoko, Taeko fut, un écrivain féministe étonnante de liberté d’esprit et d’intelligence, bien qu’elle aussi oubliée. Son livre Pour les jeunes filles qui avancent, écrit juste avant sa mort, en pleine guerre, sera pour sa fille un testament. Et ses leçons de vie de femme permettront à Yoko de réussir l’improbable : une carrière dans un monde du spectacle européen pourtant alors totale (et inconsciemment) raciste.
Présentation du réalisateur

defaut 1. Yoko – couverture

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